Me Richard Levionnois, président de la Chambre des Notaires d’Ille-et-Vilaine : « On a conscience que ce rapport sur le marché de l’immobilier suscite de l’intérêt, en période de crise. Nous ne ferons que des constats, il est difficile d’être dans la prospective. On peut toutefois affirmer que le marché n’a pas faibli, avec 23 000 transactions annuelles sur le département, c’est seulement 3 % de baisse par rapport à 2019. Le confinement n’a occasionné qu’un décalage dans le temps, les transactions ont bien eu lieu. Par ailleurs on manque de biens, le marché bretillien est toujours en tension, il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande, les prix continuent d’augmenter. Et les acquéreurs en Ille-et-Vilaine sont plus jeunes que la moyenne, ainsi près de 60 % des bretons sont propriétaires de leur logement. Ainsi de manière générale, ce n’est pas un marché spéculatif, on achète pour se loger. »
Cinq notaires du département ont commenté les chiffres de l’immobilier avec le président de la chambre des notaires d’Ille-et-Vilaine
Les Franciliens ?
Rennes conserve son attractivité malgré les prix élevés. Les investisseurs sont d’origines variées : 17 % de Bretons (hors Ille-et-Vilaine), 12 % de Franciliens, 14…