Les discours étaient partagés, entre craintes avec un marché de l’immobilier fragilisé, interrogations sur l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN), et la volonté de s’adapter aux enjeux environnementaux et énergétiques.
De « réelles inquiétudes » face à la crise du logement
Jean-Michel Galle, président de la FFB 35, a commencé les vœux de 2024 en tirant la sonnette d’alarme. Si « 2023 était une relative belle année », elle était déjà accompagnée de plusieurs voyants rouges. « Avec moins de 23 000 mises en chantier de logements en Bretagne durant 2023, il faut revenir trente ans en arrière pour retrouver une telle situation, martèle Jean-Michel Galle. Nous avons de réelles inquiétudes. La crise de l’immobilier et du logement est bien là. »
Le président a notamment pointé du doigt MaPrimeRénov, selon lui trop complexe et inadaptée, pour laquelle il demande « une réforme pour éviter un fiasco ». À cela s’ajoutent « la dégradation du marché du crédit et le renchéris…