Pas facile de l’attraper : Stéphanie Roos Faujour est toujours en mouvement, à l’image des boucles souples qui encadrent son sourire spontané. Entre deux rendez-vous, lors de la préparation du salon Itechmer*, elle s’aménage un créneau. « Je prends parfois des rendez-vous avec moi-même dans mon agenda, pour m’octroyer du temps. » Quelques jours avant, elle présidait la grande soirée de la délégation finistérienne des Femmes Chefs d’Entreprises, près de Quimper. Quelques heures plus tard, elle sera avec entreprises du port de Concarneau.
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Les rencontres, les échanges, le contact et le travail collectif au service d’un territoire, d’un secteur d’activité, des hommes et des femmes qui le font vivre : voici ce qui motive Stéphanie Roos Faujour. « J’ai toujours eu une ouverture aux autres, depuis l’enfance : je me voyais hôtesse de l’air, détective privée, humanitaire… Je voulais défendre la veuve et l’orphelin. » Jeune lycéenne à Quimperlé, elle est en larmes pendant les cours d’histoire, victime de « grandes émotions face aux injustices et d’un sentiment de responsabilité. J’avais besoin d’agir ».
J’ai toujours eu une ouverture aux autres, depuis l’enfance. Je voulais défendre la veuve et l’orphelin.