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Retards de paiement entre entreprises en Bretagne : 1,7 million d’euros d’amendes en un an

Malgré un taux d’anomalie de 28 %, la Bretagne se distingue plutôt comme une bonne élève en matière de délais de paiement interentreprises, grâce à un tissu économique composé principalement de petites et moyennes entreprises (PME) et de très petites entreprises (TPE). Cela limite la prévalence des retards de paiement, un enjeu crucial pour la compétitivité et la trésorerie des entreprises locales.

En Bretagne, sur les douze derniers mois, 96 entreprises ont été inspectées. Le taux d’anomalie s’élève à 28 %, ce qui a conduit à l’émission de trois avertissements et de 24 amendes

En Bretagne, sur les douze derniers mois, 96 entreprises ont été inspectées. Le taux d’anomalie s’élève à 28 %, ce qui a conduit à l’émission de trois avertissements et de 24 amendes ©Shutterstock

Un cadre légal, des contrôles renforcés et des amendes

Enjeu crucial pour la compétitivité et la trésorerie des entreprises, les retards de paiement entre entreprises sont encadrés par la loi, qui impose des plafonds stricts : 45 jours fin de mois, 30 jours après la facture pour le transport routier ou encore 30 jours après la livraison pour les marchandises alimentaires périssables. Pourtant, au niveau national, 55 % des grandes entreprises ne respectent pas ces délais, entraînant une rétention de trésorerie estimée à 15 milliards d’euros, principalement au détriment des PME.

« Chaque jour de retard aggrave la situation financière des entreprises, en accélérant les risques de défaillance », souligne Guillaume Caroff, responsable pôle concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie de la Dreets Bretagne.

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