Un cadre légal, des contrôles renforcés et des amendes
Enjeu crucial pour la compétitivité et la trésorerie des entreprises, les retards de paiement entre entreprises sont encadrés par la loi, qui impose des plafonds stricts : 45 jours fin de mois, 30 jours après la facture pour le transport routier ou encore 30 jours après la livraison pour les marchandises alimentaires périssables. Pourtant, au niveau national, 55 % des grandes entreprises ne respectent pas ces délais, entraînant une rétention de trésorerie estimée à 15 milliards d’euros, principalement au détriment des PME.
« Chaque jour de retard aggrave la situation financière des entreprises, en accélérant les risques de défaillance », souligne Guillaume Caroff, responsable pôle concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie de la Dreets Bretagne.
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