Avant de devenir promoteur du drone soccer, vous veniez d’un univers très différent. Quel est votre parcours ?
Pascal Roignau. Mon parcours s’est d’abord construit dans le monde culturel. J’ai été comédien, metteur en scène, directeur de production et d’associations. En 2017, avec Olivier Perret, entrepreneur rennais et président de l’Union Rennes Basket, nous avons lancé Faireplay, une agence événementielle orientée nouvelles technologies. Notre idée était de créer des expériences immersives mêlant culture, sport et innovation. C’est dans ce cadre que j’ai voulu promouvoir le drone soccer, une discipline encore confidentielle mais très prometteuse.
Comment l’avez-vous découvert ?
P. R. Je suis allé en 2018 à une course de drones à Cabourg, et là, j’ai entendu parler d’une discipline créée en Corée du Sud. Je contacte aussitôt l’équipe fondatrice, qui m’invite à Gyeongju, berceau du drone soccer. Je pars en août pour la Corée, et ce que je découvre me passionne : une compétition en 3D, tactique, collective, ultra-visuelle. Je reviens en Bretagne avec une conviction, celle qu’il faut implanter ce techno-sport en France. Tout est parti de là. Aujourd’hui, le drone soccer représente près de 90 % de l’activité de Faireplay.
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Comment se déroule concrètement une partie ?
P. R. Deux équipes de cinq drones s’affrontent dans une cage grillagée. Chaque drone est un « drone ball », une sphère volante de 20 ou 40…