C’est la raison pour laquelle le Conseil national des barreaux s’est saisi de cette question avec une double approche, consistant à accompagner la transformation de la profession tout en garantissant l’accès aux droits et le respect des libertés individuelles de nos concitoyens. Des représentants de la profession, dont je faisais partie, ont été entendus mi-juin par la mission d’information « IA et professions du droit » du Sénat.
L’IA est efficiente dès lors que son utilisation s’accompagne de réflexions éthiques. En cela, à travers sa déontologie, l’avocat offre à son client un accompagnement parfaitement adapté aux bénéfices attendus mais aussi aux risques liés au traitement algorithmique des informations.
L’avocat évolue continuellement dans ses pratiques car il est coutumier de ce monde du droit en perpétuel mouvement. Et puisqu’il ne fait pas de doute que l’on vit une accélération de l’évolution des modalités du travail, de nouvelles formations renforceront efficacement l’expertise de l’avocat en matière de stratégie juridique et judiciaire.
Enfin, l’IA offre l’opportunité de rapprocher juristes et informaticiens, tels que les Data scientist.
Voyons-y une opportunité de développer de nouvelles compétences en plaçant, au cœur de ces synergies, des principes intangibles et des valeurs fortes. »
