Couverture du journal du 29/08/2025 Le nouveau magazine

Rennes : L’avenir se dessine, entre boutiques physiques et digitales

Essor du commerce en ligne, saturation des surfaces commerciales, regain pour les enseignes locales et de proximité, la crise actuelle apparaît comme un accélérateur des mutations de ce vaste monde du commerce. À Rennes on compte peu de vacance de locaux commerciaux, car il y a un attachement fort des habitants à ce centre-ville historiquement très dynamique. Tendance et tour d’horizon avec Alexandre Malary, directeur général de L’Immobilière d’Entreprise.

Alexandre Malary

Alexandre Malary, directeur général de L’Immobilière d’Entreprise © 7J LM

Une clientèle fidèle

« L’attachement des Rennais à leur centre-ville ne s’est pas démenti en 2020. Ce flux de population est dopé depuis 10 ans par le métro – qui comptera bientôt une ligne-b, et un rythme de constructions à Rennes Métropole de l’ordre de 1500 nouveaux logements chaque année pour faire face à l’explosion démographique, cela agrandit la zone de chalandise. »

Le va et vient des enseignes

« Le taux de vacance à Rennes est en dessous de 5 %, ce qui nous situe bien sur l’échiquier des grandes villes. Les porteurs de projets commerciaux sont toujours là, et la covid ne les a pas bloqué. On a vu l’installation de Caudalie, Ho My Cream, Coton & Lin, K-Way, le restaurant Black & White qui ouvre rue de Nemours… Finalement à ce jour il y a peu de locaux vacants, je pense toutefois à des emplacements majeurs : Hermès qui vient de laisser un espace de 60 m2, et les 200 m2 du chausseur Heyraud, rue de Toulouse, ou encore le Crédit Agricole rue de la monnaie. »

Rennes

©LM

Quels modèles de commerce demain ?

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