De l’effervescence de la vie parisienne à la Bretagne
Grâce à Max Jacob, ami de sa famille, Pierre de Belay découvre le bouillonnement culturel du Paris 1900. Proche de l’avant-garde littéraire et artistique de Montmartre, Max Jacob facilite ses rencontres avec Picasso et Apollinaire, l’occasion pour le peintre de découvrir le Fauves et les Cubistes. À l’effervescence de Montmartre succède celle de Montparnasse qui lui inspire scènes de café, acrobates et clowns du Cirque Médrano, danses au Bal Tabarin.
Si le bruit des fêtes résonne dans ses toiles, Pierre de Belay n’oublie par l’envers du décor : la misère des exclus dans le contexte de la crise de 1929.
Plus de la moitié des œuvres de Pierre de Belay ont pour sujet la Bretagne. L’artiste passe ses étés en Cornouaille. Il installe son chevalet sur les quais d’Audierne, de Concarneau, de Douar…