Les artisans ont subi de plein fouet la crise sanitaire. Même si l’activité repart, les entreprises restent fragiles et la vigilance est de mise. On estime à 20 % le risque de défaillance dans le secteur artisanal. L’apprentissage en plein essor ces dernières années est également impacté avec une baisse significative des inscriptions pour la rentrée 2020.

Philippe Plantin président de la CMA35.
Depuis le 11 mai, l’activité reprend dans le pays. Certaines activités de service, comme la coiffure, ont connu un boom avec le déconfinement. Mais après 3 semaines de reprise, retour à la normale où la contrainte de la distanciation physique limite le chiffre d’affaires. Idem pour le secteur du bâtiment qui maintient une bonne activité grâce aux contrats déjà engagés, mais dont les carnets de commandes s’avèrent peu remplis pour les mois à venir. « Sur ce secteur l’impact est moins important pour le moment, car nous réalisons les contrats signés anté-Covid. Mais ici la vigilance porte principalement sur le dernier trimestre 2020 et le début de l’année 2021, car pendant le confinement, peu de nouveaux c…