« La rareté du foncier et l’évolution récente des mentalités nous amènent à changer totalement de modèle », explique Philippe Le Ray, président d’Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA). Le territoire compte 31 parcs d’activités sur plus de 420 hectares pour 800 entreprises. Il ne reste que quatre terrains disponibles. Des chiffres éloquents qui montrent la pénurie foncière, aussi bien pour l’entreprise que pour l’habitat. « Nous n’avons pas de pouvoir sur la spéculation, ni sur la rétention de parcelles sous-utilisées. Or, ce foncier d’entreprise a bénéficié d’avantages et de prix de vente incitatifs. Aujourd’hui, les tarifs sont décuplés ! » C’est donc pour sanctuariser la réserve foncière et pour limiter l’étalement urbain que AQTA a décidé de mettre en place le bail à construction : depuis le 1er janvier 2024, tous les terrains des nouveaux parcs d’activités sont accessibles uniquement en location longue durée. « Les élus ont fait le choix de la maîtrise publique totale du foncier ».
Une autre logique patrimoniale
Séparer la valeur foncière du patri…