Couverture du journal du 30/06/2025 Le nouveau magazine

Le Costarmoricain Dalmard Marine met le cap sur un caban durable

À Paimpol (22), Dalmard Marine conjugue tradition et transition. Spécialiste du caban, l’entreprise familiale mise sur le recyclage textile et la réduction de son empreinte carbone pour inscrire son savoir-faire dans une mode plus responsable.

Maxime Dalmard, directeur de Dalmard Marine ©7Jours/Embark

Maxime Dalmard, directeur de Dalmard Marine ©7Jours/Embark

Dalmard Marine cultive depuis plus d’un siècle l’art du vêtement marin. Authentique et intemporelle, l’entreprise familiale, fondée en 1922 par Armand Le Guen, continue de porter haut les valeurs d’un artisanat exigeant tout en s’ancrant dans une dynamique de transformation écologique. Une stratégie de long terme, loin des logiques de mode éphémère, qui conjugue ancrage territorial, héritage textile et innovation circulaire.

Depuis plusieurs années, l’entreprise s’engage résolument sur la voie de la décarbonation. Un enjeu stratégique que Maxime Dalmard, directeur de la marque et représentant de la quatrième génération, aborde comme un levier d’avenir. ©7Jours/Embark

Depuis plusieurs années, l’entreprise s’engage résolument sur la voie de la décarbonation. Un enjeu stratégique que Maxime Dalmard, directeur de la marque et représentant de la quatrième génération, aborde comme un levier d’avenir. ©7Jours/Embark

LIRE AUSSI : Armor Lux à Quimper : le pari des vêtements pro

Du caban aux défis climatiques

Depuis plusieurs années, l’entreprise s’engage résolument sur la voie de la décarbonation. Un enjeu stratégique que Maxime Dalmard, directeur de la marque et représentant de la quatrième génération, aborde comme un levier d’avenir : « On pense souvent que cela va être coûteux et contraignant. Mais c’est aussi un levier de compétitivité. »

Recycler pour mieux durer, tel est le cap fixé depuis 2021. Tout caban ou vêtement composé d’au moins 70 % de laine, quelle que soit sa marque, peut être expédié gratuitement à Dalmard Marine contre un bon d’achat de 50 euros. Les textiles collectés sont triés, valorisés, puis transformés en objets du quotidien : bonnets marins, coussins, porte-clés, pochettes, et bientôt, peut-être, des manteaux pour chiens. Les chutes non réutilisables sont confiées au centre…