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DOSSIER. En Bretagne, « les chefs d’entreprise tisseront plus de liens forts à travers des relations physiques »

L'offre est si pléthorique sur le territoire breton qu'on pourrait s'y perdre. Les réseaux économiques y sont très nombreux. Pour un dirigeant, en rejoindre un recouvre bien des avantages pour son entreprise comme pour son territoire. Et si les réseaux numériques sont devenus incontournables, les réseaux physiques gardent leur spécificité. Explications de Clément Marinos, maître de conférences en économie à l’Université Bretagne Sud, qui s’est intéressé aux réseaux économiques en Bretagne Sud.

Clément Marinos est maître de conférences en économie à l’Université Bretagne Sud. Il s’est intéressé aux réseaux économiques en Bretagne Sud.

Clément Marinos est maître de conférences en économie à l’Université Bretagne Sud. Il s’est intéressé aux réseaux économiques en Bretagne Sud. ©Clément Marinos

On dénombre une multiplicité de réseaux économiques en Bretagne. On peut se demander si leur nombre n’est pas excessif. Est-ce que chacun trouve sa place ?

Clément Marinos : Oui, chaque dirigeant peut trouver son réseau car il y a de la différentiation. À chaque état d’esprit correspond un réseau. Il existe des réseaux géographiques, sectoriels comme la Frenchtech, ou encore liés à un métier comme l’ANDRH. Chez BNI, les chefs d’entreprise viennent faire des affaires. On rend compte de l’impact du réseau sur le chiffre d’affaires. Le CJD, lui, joue sur des valeurs humanistes, d’autres sur les valeurs sportives. Les valeurs véhiculées par un réseau comptent beaucoup. Il y a aussi beaucoup d’antennes de réseaux nationaux comme le CJD. Il arrive qu’un réseau s’éteigne comme cela a été le cas d’Entreprendre au féminin Bretagne, actuellement en liquidation judiciaire, mais beaucoup restent dynamiques.

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En quoi l’appartenance à un réseau est-elle si impor