Simon Pinel, éditions Argyll
« Avec mes associés, nous voulions une maison d’édition plus éthique : mieux rémunérer les auteurs et des contrats moins contraignants. Nous proposons aux auteurs un forfait décorrélé des droits d’auteurs (500 euros pour le moment), pas un à-valoir ce qui fait que l’auteur n’est jamais débiteur. Les droits d’auteur sont touchés dès le premier exemplaire vendu. 12% pour le papier, 25% pour le web, 50% en direct.
Nous avons une double spécificité. D’abord structurelle : nous sommes une coopérative (une SCIC, ndlr) et avons diversifié nos activités avec une librairie* et un incubateur. À partir de septembre, tous les auteurs auront des parts de la coopérative. Notre particularité est aussi littéraire. Nous publions de la littérature de genre aux thématiques sociale et sociétale : policier, historique, imaginaire. La clarté de la ligne éditoriale est essentielle pour les plus petites structures. Il faut être identifiable. Cela passe également par l’identité graphique. »
Coup de coeur de la rédac’ :
Comment écrire de la fiction ? La Charpente du récit, de Christophe Lambert. À paraître le 31 août.
Et les gens qui ne sont rien, de Christophe Nicolas. Un polar social.
*L’Astrolabe 20 place Lucie et Raymond Aubrac, 35700 Rennes
Céline Lefeuvre, éditions Panthera

Marianne et Cécile des éditions Panthera ©LilianHéliot
« Avec Marianne, mon associée, nous aspirons à dépoussiérer le fonctionnement pyramidal et patriarcal de l’édition. Nous avions envie de faire différemment pour recréer un lien humain qui…