L’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du Bâtiment (ESJDB) a été créée par la Fédération française du Bâtiment en 1994. Elle accompagne les repreneurs ou créateurs d’entreprise du BTP en les formant sur toutes les facettes du métier de dirigeant. Si le siège de l’école est à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78), elle organise des sessions décentralisées partout en France et environ tous les deux ans en Bretagne. La 13e promotion ESJDB Bretagne démarre ainsi à Rennes le 9 décembre 2024.
À raison de 70 jours de formation en alternance, répartis sur seize mois, la formation est dispensée sous forme de modules pratiques appliqués au secteur du bâtiment et issus de cas réels : management, gestion des ressources humaines, gestion, analyse financière, suivi de chantier, commercial, juridique et social, communication, informatique …
La formation est validée par un titre homologué par l’État de niveau bac +3 (RNCP Niveau 6) et est accessible à tous types de profils. « Ce qui compte, c’est d’avoir la motivation et le projet de reprendre une entreprise, qu’on soit issu du chantier ou d’un autre secteur », explique le directeur adjoint, Guillaume Prelot.
LIRE AUSSI. Formation : inauguration du site malouin de l’ENSM
Devenir patron en seize mois
« J’étais salarié en charpente et ossature bois, mais j’ai toujours voulu être patron. Aussi, un jour, j’ai proposé à mon patron de m’associer avec lui. C’est comme ça que je suis devenu dirigeant, mais je n’y connaissais rien en gestion et management. L’ESJDB m’a apporté tellement de connaissances, les bons outils et réflexes, que ça m’a sauvé quand mon associé est parti. J’y ai appris à devenir patron en seize mois », témoigne Guillaume Rault, d’ID Concept Bois, à Chartres de Bretagne (35).
ET AUSSI : ENTRETIEN. Le Club Qualité Construction 35, créateur de connexions
Une formation pratique et concrète
« Avec le cursus ESJDB, ce ne sont que des intervenants du monde professionnel, les apports sont vraiment pertinents pour moi, qui suis issu du terrain ! On apprend à déléguer, anticiper, s’organiser, car on ne peut pas être spécialiste de tout. C’est aussi une bonne manière pour s’intégrer, connaître d’autres collèges et la Fédération », explique Sébastien Pinto, de Radoux peinture, à Saint-Grégoire (35).