Lorsque Stéphane Deschamps a succédé à Anne Lemenn à la tête de Buroscope en 2017, un de ses chantiers a été de développer les modalités de formation à distance. Bien lui en a pris, car avec la crise du Covid19 le basculement vers le distanciel s’est développé à marche forcée. Rencontre.
Comment vous êtes-vous organisé à l’annonce du confinement le 14 mars ?
Nous avons dû réagir rapidement. Une partie de nos formations se faisait déjà à distance, mais il nous a fallu tout basculer vers ce mode d’apprentissage pour assurer la continuité pédagogique de nos formations longues et qualifiantes. La transformation du présentiel en distanciel s’est faite en quelques jours. Nous avions déjà les outils digitaux, mais là, ils ont été démultipliés et déployés sur l’ensemble de nos parcours. Il a fallu également scénariser différemment nos contenus de formation car, à distance, on n’apprend pas de la même manière. Les formations courtes et modulaires ont, quant à elles, été arrêtées pour la plupart malgré la continuité de service proposée aux entreprises. Le confinement a reporté bon nombre de projets en formation.
Les stagiaires étaient-ils tous équipés pour suivre les formations à distance ?
On a eu 48 heures pour organiser le distanciel. Nous avons fourni du matériel à environ 20 % des stagiaires qui ne possédaient pas l’équipement adéquat pour suivre la formation à distance. Aucun de nos 150 apprenants n’a été privé d’ordinateurs.
Les apprenants se sont-ils adaptés facilement aux nouvelles modalités d’enseignement ?
Se former à distance n’est pas si évident et notamment pendant cette période de…