« Nous sommes moins visibles, car nous n’avons pas de bâtiment. C’est en quelque sorte un hôpital qui ne se voit pas. Après un passage en hôpital, les patients ont parfois peur de rentrer chez eux, ils ne sont pas forcément au courant qu’on existe », décrit Élisabeth Hubert, ancienne ministre et présidente de la FNEHAD, lors des Universités d’été, au Stade Rennais.
Ce système HAD permet d’assurer, au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnés, en associant le médecin hospitalier, le médecin traitant et tous les professionnels paramédicaux et sociaux.
Si de nombreuses personnes ne la connaissent pas (ou peu), cette alternative apparaît aujourd’hui comme une activité de soins adaptée au déploiement d’une offre accrue en soins palliatifs. « Nous recevons deux types de patients : ceux qui proviennent d’hôpitaux ; et ceux qui sont à la maison et en Ehpad », précise Éric Fossier, médecin à Lorient et secrétaire régional de la FNEHAD. Ceux-ci peuvent ainsi éviter un passage aux urgences en cas de souci de s…