Chez Keralia, l’accueil est chaleureux. Unik, labrador en formation aux côtés d’un collaborateur de l’entreprise pour devenir Handi’chien, fait cela de bon cœur. Un accent familial qui se poursuit avec la présence dans les murs ce jour-là de Jean-Claude Crocq, fondateur du groupe et père de l’actuel président, Jean-Philippe Crocq. « Je suis président du conseil de surveillance, une manière d’occuper le vieux », plaisante l’octogénaire. En 1971, il pose la première pierre d’un groupe qui réalise aujourd’hui 19 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé et embauche 140 personnes.
Keralia, c’est trois grands métiers – le traitement de l’eau, l’hygiène industrielle et l’environnement – déclinés en cinq marques : Ocene, Sonedes, Okermad, Eneco et Val’id. Le groupe s’est diversifié en transposant son savoir-faire originel des marchés agricoles, au travers de l’aménagement de bâtiments d’élevage, vers les marchés industriels et les collectivités.
Une gouvernance remodelée
Si la famille Crocq est à la tête de la holding Keralia Participations qui détient 60 % du capital du groupe, les associés de Glaz Participation sont entrés au capital en avril 2023. Un besoin en financement de 2 millions d’euros provenant à la fois de la famille Crocq et de Glaz Participation. Cette société réunit trois associés : Lionel Burlot, entrepreneur, Philippe Vitoria, ancien DG de Venetis (56), et Patrice Coïc, expert-comptable.

Jean-Philippe Crocq entouré de Philippe Vitoria et Lionel Burlot de Glaz Participation ©Studio Carlito
Pour mettre en œuvre une nouvelle stratégie, la montée au capital de Glaz s’accompagne de l’arrivée opérationnelle de Lionel Burlot et Philippe Vitoria, devenu, depuis, le directeur général de Keralia. « Une refonte nécessaire pour porter une vision claire », explique Jean-Philippe Crocq.
Objectif 2027 : tripler le chiffre d’affaires
L’équipe dirigeante de Keralia nourrit une ambition : devenir, en 2027, un opérateur national, une ETI de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et de 250 collaborateurs.
Pour cela, « il fallait travailler notre repositionnement, resserrer les capacités d’investissement, pour une question de cohérence stratégique », préci…