Couverture du journal du 02/12/2024 Le nouveau magazine

Maison Figura : un vestiaire d’intérieur « Mode in France »

En créant Maison Figura à Lorient, Caroline Buisson consacre sa nouvelle vie au mieux-être des femmes en proposant une gamme de vêtements d’intérieur confortables et élégants, 100% française. Et la campagne de précommandes pour sa collection 2023-2024 fait un carton.

Caroline Buisson, dirigeante de Maison Figura ©Maison_Figura

« Je me suis aperçue que 9 femmes sur 10 se changaient en rentrant à la maison, explique Caroline Buisson, fondatrice de Maison Figura.
Souvent des vêtements décontractés, un vieux jogging et un pull défraichi, ou carrément un pyjama et une robe de chambre, ce n’est quand même pas la panacée en termes d’estime de soi ! Pourquoi ne pas être présentable à la maison ? » L’idée fait son chemin et les astres s’alignent rapidement.

Caroline lance le projet Maison Figura et challenge 3 stylistes sur les pièces les plus difficiles de la collection : le kimono et le pantalon. Elle trouve sa créatrice à Nantes et des appuis financiers auprès d’Initiatives Pays de Lorient, la Nef et le Crédit Agricole avec des prêts garantis par France Active. Le projet prend forme, et les futures clientes intéressées sont invitées à se manifester via des précommandes sur la plateforme crowdfunding Ulule, afin de fabriquer uniquement les pièces commandées. « Je visais 5 000€ de précommandes et j’ai récolté 21 000€ soit 425% de mon objectif initial, se réjouit Caroline. Devant le succès, Ulule a prolongé la campagne en visant les 500% ! »

Je visais 5 000€ de précommandes et j’ai récolté 21 000€.. on prolonge la campagne de crowdfunding !

Du 100% français

Maison Figura travaille uniquement avec des entreprises et des freelances français, à Paris, en Morbihan, Loire-Atlantique, Périgord, Loire et Haute-Loire.
La période des fêtes sera un nouveau test pour la gamme, le business model et la confiance en soi de l’entrepreneuse. Ce n’est qu’après, qu’elle décidera d’embaucher. 10% des bénéfices vont à la Fondation des femmes. « Ce n’est encore qu’un don symbolique, mais je veux vraiment que mon activité professionnelle soit utile désormais ! » Quel style.

Le parcours.
Après une première carrière dans l’édition et la banque, « je ne me sentais plus à ma place » se souvient Caroline Buisson, un break d’ une année en famille au Portugal, puis… « je ne voulais pas reprendre mon job et la vie qui allait avec ». C’est alors que l’idée nait. Toujours bien habillée – profession oblige – Caroline constate qu’elle est rarement à l’aise dans ses vêtements d’intérieur. Elle aimerait une alternative sérieuse aux jogging usés mais confortables et autre pilou-pilou ou à l’inverse aux lingeries trop glamour dès 19h.