Couverture du journal du 29/08/2025 Le nouveau magazine

Nouvoitou : L’improbable réussite du Cabaret Moustache

Cabaret, music-hall, et autre French cancan… Voilà l’univers du Cabaret Moustache, qui en décembre 2017, a posé ses strass et monté son estrade à Nouvoitou, pour accueillir danseurs, danseuses, et toutes leurs plumes. Un show qui fait vivre une trentaine de personnes et fait vibrer 30 000 spectateurs cette saison. Cette aventure humaine et collective s’est bâtie autour de Mickaël Coelo, l’heureux chef d’orchestre de ce tableau haut en couleur. Rencontre

Nouvoitou, Cabaret Moustache, Mickaël Coelo

Mickaël Coelo dirigeant du Cabaret Moustache © Franck Boisselier

Et pourquoi trouver un Cabaret à Nouvoitou serait-il improbable ? Dans un sourire Mickaël Coelo est prompt à rappeler des faits : « Il existe 3 000 cabarets en France ! On pense aux enseignes parisiennes du Lido, Moulin Rouge, et Paradis Latin, mais en fait beaucoup sont en région. » Et le public répond présent « Les 7 premiers mois d’activité, nous avions fait 70 représentations et accueilli 9 000 personnes… Quatre ans plus tard, pour la saison qui s’étend de septembre 2021 à juin 2022, nous devrions faire 140 représentations pour 30 000 spectateurs. » Il faut dire que l’on ne trouve pas un tel lieu à 150 km à la ronde !

Costumes, bijoux, chaussures : des pièces uniques et sur mesure

« La création d’une revue, c’est 300000 € d’investissement, et une année de préparation. Pour le prochain spectacle qui sort en septembre 2022, nous avons commencé à travailler l’été dernier. Pas moins de 6 mois de travail à temps plein sont nécessaires à la création des costumes (à raison de 3 à 6 costumières), pour habiller les 12 danseurs-danseuses et chanteurs dans chaque tableau. La bijouterie et la plumerie sont aux mains de l’artisan Nicolas Deschaux. Et la Maison Clairvoy façonne les chaussures – c’est un bottier emblématique qui chausse aussi le Moulin Rouge ! » Quand à l’idée de création du show, un travail collégial s’opère autour de Mickaël Coelo, où l’on retrouve auteur, parolier, comédien, et deux chorégraphes, « on décline ainsi une dizaine de tableaux, et ensuite c’est encore collectivement avec les danseurs et danseuses que le spectacle prend du coffre et s’enrichit. » Actuellement la revue « Eizh » jouée sur scène, décline 8 péchés capitaux… le huitième étant l’amour bien sûr !

Parmi l’équipe on retrouve Renaud Dallerac et Aurélie Koudou les chor…