« Il faut aller chercher les terrains là où ils sont, dit Gilles Poupard, directeur d’Audélor, l’Agence de développement du Pays de Lorient. Il manque 40 hectares pour répondre aux besoins des entreprises et cela concerne au moins 800 emplois et 400 millions d’investissements. Ce n’est pas rien. » L’agence estime également qu’un hectare de zone d’activités représente 20 emplois directs, 33 000 € de retombées fiscales et de forts effets d’entraînement sur l’économie locale. Dans ce contexte, peut-on alors encore concilier développement économique et qualité de vie ? Si tant est que les deux notions puissent s’opposer…
Des besoins bien précis
La problématique est en tout cas clairement posée dans ces termes par certaines associations contestant un projet de nouvelle zone d’activité (voir encadré). Le sujet est d’autant plus prégnant dans le Pays de Lorient que l’économie est pour l’essentiel « productive »: 37,5% des emplois salariés privés se trouvent dans l’industrie, le BTP ou la logistique. Ces secteurs d’activités ne peuvent se développer n’importe où car ils exigent de grandes surfaces, la proximité d’infrastructures de transports, un éloignement des zones d’habitation. Quand il s’agit de leur trouver un lieu d’implantation ou d’agrandissement le cahier des charges est particu…