Se tourner vers le passé pour mieux appréhender le présent. L’adage correspond autant à la vie de Christelle Molina qu’aux valeurs du géant de l’audiovisuel français qu’est l’Ina. Car pour comprendre comment la déléguée régionale est arrivée à ce poste, il faut remonter en 1976, au cœur de la capitale des Alpes-Maritimes.
Juriste de formation, la jeune Christelle Molina passe des concours de journalisme, « que j’ai ratés. Passée par la fac de Droit et Sciences Politique, j’ai décroché un stage à la direction de la communication de la ville de Nice ». Convaincue, l’étudiante se tourne vers une formation en communication et décroche une alternance dans une agence parisienne. Une opportunité, qu’elle a su saisir. Le début d’une longue série.
Vient l’heure de trouver son premier emploi. Ambitieuse, « j’ai rencontré des officiers de la marine et j’ai demandé si un poste dans la communication était possible ». Banco. « Je travaillais pour le service hydrographique et océanographique de la marine (Shom), à Brest (production de la connaissance du fonds et de la cartographie marine). » Sa première rencontre avec la Bretagne, à 26 ans. « La vie est faite d’opportunités et de rencontres. » Dans un élan de curiosité intellectuel, Christelle Molina reste dans les sciences et entre à l’IGN (Institut national de l’in…