Prix de l’entrepreneur de l’année : Faguo
Frédéric Mugnier et Nicolas Rohr, codirigeants de Faguo, ont reçu le prix des mains de Florent Gourvès (Verlingue) et François Guérin (Cetih).
Ce prix récompense « des personnalités engagées, performantes, emblématiques ». Ces dirigeants de l’Ouest concourent au prix national EY, qui se tient le 15 octobre 2024 à Paris.
Faguo (Nantes, 150 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024) développe, depuis quinze ans, « le vestiaire le plus décarboné possible, rappelle Frédéric Mugnier. La mode est l’un des secteurs les plus polluants au monde. Nous avons réduit de 60 % les émissions de CO2 à la création de nos chaussures. Et planté plus de 3 millions d’arbres en France. » « Nous sommes la seule marque de vêtements en France à être certifiée BCorp, indique Nicolas Rohr. Seulement 3 000 entreprises dans le monde ont ce label, répondant à des exigences sociétales et environnementales. »
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Scale-up de l’année : Unseenlabs
Clément et Jonathan Galic, cofondateurs, ont reçu le prix des mains de Basile Longin (BPI France).
Ce prix récompense « une entreprise déjà leader sur son marché, qui pourrait devenir Licorne ! » Unseenlabs (Rennes, près de 100 salariés, 15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023) a levé près de 120 millions d’euros depuis 2015 pour faire grandir sa flotte de satellites au service de la surveillance maritime depuis l’espace. Avec des clients comme les entités gouvernementales, des ONG, des armateurs, des assureurs, dans une logique de protection des environnements marins et de lutte contre les activités illicites. « Dégazage, surveillance de câble sous-marin, nous étions les premiers à développer la surveillance depuis l’espace avec la radiofréquence en 2015 », indique Clément Galic.
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Prix de l’engagement sociétal : Fratries
Prix remis par Marie-Eve Hamon (Ouest Bureau) et Louis Chevallier Chantepie (Bureaux du cœur), à Emmanuel de Carayon et Aurélien L’Hermitte, les cofondateurs de Fratries.
« Une aventure lancée depuis Saint-Malo en 2021, détenue par un fonds de dotation et nous allons atteindre six colivings inclusifs en France d’ici à la fin d’année », indiquent-ils. Une solution d’habitats partagés pour combattre l’isolement social des personnes en situation de handicap et « cultiver l’art de vivre ensemble. Nous sommes aussi en train de créer une foncière solidaire, avis aux partenaires intéressés ! »
Prix start-up de l’année : OSO AI
Olivier Bodiguel (Groupe Samsic) a remis le prix aux cofondateurs, Olivier Menut et Philippe Roguedas (absent Gilles Debunne).
Oso Ai (Brest, 50 salariés, 14 millions d’euros levés) a développé une technologie utile pour les pratiques de soin du secteur médico-social. « C’est assez simple, un petit boîtier permet d’analyser les sons émis par les personnes (râle, vomissement, toux…). « Notre fil directeur est d’être bénéfique aux personnes fragile. Nous voulons devenir un standard. Aussi, nous allons vers l’international, au Japon actuellement. Nous vivons aujourd’hui l’ultra croissance, une phase intense mais qu’il ne faut pas rater ! »
Prix de l’entreprise familiale : Stif
Prix remis par Blandine Evrard (Edmond de Rothschild Banque) à José Burgos, le président de Stif, en présence de son père, fondateur et de sa fille, aussi dans l’entreprise.
Stif (Angers, 180 collaborateurs, 35,5 millions d’euros chiffre d’affaires en 2023), entreprise fondée en 1984, « fabrique des godets d’élévateurs, aux portes anti-explosion et compte un nouveau marché, depuis deux ans, sur le domaine du stockage d’électricité, comme des conteneurs de batteries », indique le président. Une entreprise récemment entrée en bourse, « qui compte des usines en France et en Chine avec, en fin d’année, l’ouverture d’une usine au Texas (USA) pour être au plus près de nos clients. »
Prix spécial du jury start-up : Underdog
Remis par Hugues Meili (Niji) aux trois cofondatrices : Claire Bretton, Laura Chavigny et Léa de Fierkowsky.
Underdog (Nantes, 25 salariés) reconditionne 600 machines d’électroménager par mois. « 10 millions de machines sont jetées chaque année, nous souhaitons changer cela. Nous voulons qu’acheter du reconditionné devienne la nouvelle norme de consommation : c’est éviter l’extraction de minerais essentiels à la production des composants de nos appareils. C’est 30 % moins cher et c’est de la création d’emploi localement. Aujourd’hui, il nous faut du foncier pour nous développer ».