« Moi, ce que je veux c’est démocratiser mes produits et ne pas les réserver à la seule clientèle des magasins bio », explique Richard Le Meitour. À seulement 30 ans, l’entrepreneur Richard Le Meitour prend des décisions audacieuses. Depuis le mois de juin 2024, il est désormais présent en force en Grandes et moyennes surfaces et abandonne les magasins bio. Et son chiffre d’affaires semble déjà lui donner raison. En 2022-2023, il a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 60 000 euros. Cette année, il projette un chiffre d’affaires de 130 000 à 140 000 euros.
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La GMS semble séduite
La transition semble grandement intéresser les enseignes de la grande distribution. Richard Le Meitour travaille déjà avec douze agences commerciales à travers la France et a séduit 135 magasins, dont des Leclerc, U, Intermarché, Carrefour, Auchan… Une réussite quand on considère qu’il ne fait connaître ses produits que par une approche directe. Qu’en sera-t-il quand les centrales d’achat entreront dans le jeu ?
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Une offre à moins de 4 euros
« Avec une production de 50 000 flacons en 2024, j’ai déjà atteint la fourchette haute de mes objectifs, dit Richard Le Meitour. Et je compte bien les dépasser assez rapidement. Car en entrant dans le circuit GMS, j’ai aussi revu mon offre commerciale en baissant mes tarifs de 10 % et en plafonnant le prix de 80 % des flacons à moins de 4 euros. » Au préalable à son entrée sur le marché de la GMS, Richard Le Meitour a aussi augmenté son catalogue produits en créant quinze nouveautés dès mai 2024.
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Industrialisation en cours
Face à ce changement de braquet économique, Richard a également élargi ses collaborations et « s’industrialise » peu à peu. Fini le conditionnement manuel à domicile. Il fait désormais appel à la société Le Roy Logistique et son usine de Mellac (Finistère) pour le conditionnement des épices et des mélanges. Un accord gagnant-gagnant puisque la société a créé la ligne de conditionnement pour Munnar mais compte bien transformer ce test en attirant d’autres clients sur ce nouveau métier.
Fortement inspiré par le travail d’Olivier Roellinger – qu’il a sollicité avant de lancer son affaire – Richard Le Meitour travaille principalement en local. Il a notamment élaboré trois mélanges aux algues avec Biocéan. Pour les aromates c’est une autre histoire : romarin de Provence, ail de la Drôme, coriandre du Gers… Du 100 % français, bio et bon.
