Mandat ad hoc, conciliation, prepack cession, sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire… Sans vouloir être alarmiste, de nombreuses entreprises – de toutes tailles et de tous secteurs – vont être confrontées à des problèmes de trésorerie dans l’année à venir, et à ce vocabulaire judiciaire. Éléments de décryptage à l’occasion d’une heure de visioconférence, à l’initiative des bureaux de FIDAL Bretagne.
Échéances de la perfusion économique
« Il va y avoir un premier moment difficile pour les entreprises à la rentrée prochaine de septembre-octobre, selon les indicateurs des administrateurs et mandataires judiciaires, quand il va falloir payer les charges reportées », précise Antoine Bisdorff. « Ensuite en mai 2021 il s’agira de commencer à rembourser les premiers PGE. Avec le dispositif d’avances remboursables de la BPI, le remboursement pourrait commencer lui, dans 36 mois », détaille Sarah Pople.
Prévenir est mieux que guérir
« Les outils de Restructuring sont là pour répondre à ces difficultés, au plus tôt, et à sortir de situations délicates en anticipant. Quand une situation devient problématique, moins on perd de temps plus on a d’outils de gestion des difficultés à disposition, et plus le dirigeant garde la main sur l’avenir de son entreprise, des salariés, des actifs. Rappelons qu’en procédures préventives le taux de succès est de l’ordre de 70 %, il passe à environ 25 % lorsque l’on arrive au stade du redressement. Le pire c’est le manque de temps. L’ordonnance « Covid » du 20 mai dernier adapte les règles habituelles, facilite certaines démarches pour le dirigeant d’entreprise, les potenti…