91% des actifs bretons considèrent nécessaire d’épargner par eux-mêmes, pour compléter leur future pension de retraite, contre 84% au niveau national.
Alors que le 1er semestre 2023 a été marqué par les débats sur la retraite et à la veille de l’entrée en vigueur de la réforme, le 5e « Baromètre de l’épargne en France et en régions »*, réalisé par Ifop pour la Société de conseil en gestion de patrimoine sur Internet Altaprofits, met en lumière le fort intérêt des actifs bretons pour l’épargne par capitalisation.
L’intention des Bretons de souscrire un Plan Épargne Retraite (PER) est en progression significative sur 3 ans. 40 % des Bretons interrogés déclarent avoir l’intention de souscrire un PER (+ 3 points en 2023 vs 2022) quand 26 % le signifiaient en 2021 (+ 14 points en 3 ans). En comparaison, les Français sont 37% à vouloir souscrire un Plan Epargne Retraite (PER) : une proportion en hausse de 9 points en 3 ans. Ce taux monte à 60% chez les moins de 35 ans (ils étaient 40% en 2021), illustrant une préoccupation générationnelle qui touche davantage les jeunes.
Enfin, ce sondage montre que 53% des Bretons envisagent la retraite comme un soulagement (contre 48% en France), avec la perspective de retrouver du temps libre (79%) et de préserver leur santé (40%). 9% des Bretons voient la retraite comme une contrainte (contre 11% au plan national), évoquant surtout la crainte d’une baisse des revenus (60% des habitants en régions).
« Nous assistons probablement au début d’une épargne générationnelle par “capitalisation”, allant de pair avec les transformations de la société, comme l’évolution du rapport au travail et la recherche des équilibres entre vie professionnelle et vie personnelle » commente Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits.
*L’enquête a été réalisée du 3 au 12 avril 2023 auprès de 2 407 personnes pour la société de conseil en gestion de patrimoine sur Internet Altaprofits.
