Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

RH. Motivation et engagement, des solutions durables grâce aux neurosciences

Les dirigeants et DRH sont confrontés au désengagement des collaborateurs et le départ des meilleurs éléments. Si une des clés est d'identifier les leviers motivationnels des uns et des autres, les mécanismes cérébraux universels peuvent être utilisés pour renforcer l'engagement. L'avenir des entreprises repose sur la capacité à développer des compétences comportementales.

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Les dirigeants et DRH sont préoccupés par le désengagement des collaborateurs et le départ des meilleurs éléments. Selon le 16e baromètre national de l’engagement et de l’absentéisme de 2024 par Ayming et AG2R, les défis de cette décennie sont le recrutement, la fidélisation et l’engagement des collaborateurs. Le Baromètre national de l’engagement au travail (BNET) de Supermood en 2024, basé sur plus de 10 millions de réponses de 250 clients et 400 000 salariés, révèle que 40 % des salariés se sentent engagés, 35 % passifs et 25 % désengagés. L’implication des salariés impacte la satisfaction des clients, la rétention des talents, le turnover et les résultats financiers de l’entreprise.

Comment expliquer le phénomène du désengagement ?

La motivation et l’engagement des collaborateurs, clés de la performance de l’entreprise, sont protéiformes. Le désengagement est lié à une motivation active de courte durée, appelée motivation extrinsèque par les sciences cognitives. Celle-ci est déclenchée par le plaisir associé au résultat ou par réponse à des injonctions, par conformité. Ce type de motivation est conditionnel et périssable. À titre d’exemple, la rémunération est un facteur de motivation extrinsèque.

En 2023, j’ai rencontré un dirigeant d’une ent…