« Sur de longues distances, le surcoût du transport maritime n’est que de 13 % dans le cas d’un trajet entre Brest et Gijón (Espagne). » Voici le principal enseignement de l’étude menée par le Conseil régional de Bretagne, précisant toutefois que « plus le navire est grand et moins le coût unitaire de transport est cher (à condition d’avoir un taux de remplissage satisfaisant) ».
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Quotidiennement, entre 4 000 et 10 000 camions empruntent la RN 12 et la RN 165, les deux principaux axes rapides bretons. À eux seuls, ils transportent chaque année 115 millions de tonnes de produits en vrac ou en palettes. Un chiffre qui pourrait monter à 160 millions de tonnes d’ici à 2050.
Outre les questions de sécurité routières, de difficultés de circulation et d’usure accélérée des infrastructures, ce mode de transport de marchandise génère près d’un tiers des émissions de CO2 françaises. À l’heure où la France s’est engagée dans une politique de décarbonation de son économie, la recherche d’alternatives au transport routier se pose très sérieusement. La région Bretagne offre des éléments de réponse dans son étude.
Cabotage maritime : une alternative crédible ?
L’étude compare différents schémas de transport entre Brest et Lorient p…