À Rennes-Vezin, 180 des 800 détenus travaillent, entre les ateliers de production, où sont réalisés du petit assemblage et du conditionnement, et le service général des auxiliaires, directement employés par l’administration pénitentiaire. Un chiffre encore bien loin des ambitions du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, qui souhaite « atteindre 50 % de personnes détenues bénéficiant d’une activité rémunérée d’ici 2027, contre 31 % aujourd’hui. » C’est tout l’objet du Tour de France du travail pénitentiaire lancé en avril 2023 afin d’inciter les sociétés et les partenaires à avoir recours au travail des détenus.
« J’ai une liste d’attente de 70 opérateurs »
Dans l’établissement rennais, une surface de 1200 m2 est répartie en 10 ateliers, opérés par la société Gepsa, prestataire multiservice spécialisé dans les milieux sensibles. Pour le moment, 60 détenus travaillent dans cette zone de production – qui a une capacité de 100 personnes – pour le compte de 8 entreprises clientes, majoritairement des contrats réguliers.
« Nous recherchons des clients. J’ai une liste d’attente de 70 op…