Une boutique de vêtements pour hommes à Rennes (35), un café branché à Vannes (56), une cave à bières à Belle-Ile-en-Mer (56) : les lettres peintes et les dorures de Tristan Gesret, 34 ans, habillent avec élégance les façades, les vitrines et les enseignes. « Je peints tout type de lettrage, sur tout type de support et format, et toujours à main levée. »
Réalisation de la vitrine de l’Aventure, au Palais (Belle-Ile-en-Mer) ©Gesret peintre en lettres
LIRE AUSSI : À Rennes, une célébration de l’art et de la faune avec le premier Salon Breton d’Art Animalier
Depuis son atelier de Grand-Champ (56), le jeune artisan s’est lancé il y a cinq ans dans le métier oublié de peintre en lettres, après une découverte fortuite en Angleterre, puis quelques mois d’apprentissage chez des artisans. « Il y existait une formation, un Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) Peintre en lettres, jusque dans les années 2000. Ensuite, le métier et la formation ont quasiment disparu, « avec l’essor de la Publication assictée par ordinateur (PAO) et de la découpe automatisée des enseignes en plastique… », se désole Tristan Gesret.
Tristan Gesret réalisant le pignon d…
