Comme la Silicon Valley en Californie, la Bretagne a sa Sailing Valley. Un écosystème extrêmement ramifié qui rassemble, majoritairement en Bretagne sud, plus de 220 entreprises et 250 écuries de course, pour un chiffre d’affaires estimé à 500 millions d’euros (dont 25 % pour la course au large). Rien que sur Lorient, le budget annuel des teams de course est estimé à 58 millions d’euros de budget (hors construction de bateaux), dont 50 % sont dépensés localement. L’ensemble de la filière emploie environ 2 600 salariés. Mais son poids économique réel pourrait être encore plus grand car, selon une étude récente d’Audélor, pour un emploi dans un team de course au large, on compte trois emplois dans les entreprises industrielles et de service du Pays de Lorient.
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©Martin Viezzer / Groupe Dubreuil Sailing Team
Préparer une autre propulsion vélique
Cette filière étant directement connectée aux acteurs du nautisme, de la voile légère et de la glisse, elle innove pour de nombreux secteurs (naval, nautisme, grands yachts, aéronautique, énergies marines…). Les acteurs de la voile de compétition ont récemment mis à disposition leurs capacités d’innovation au service d’un nouveau marché, celui de la prop…