« Nous serons la seule entreprise cyber du territoire breton à posséder deux datacenters en propre. » Un critère de différenciation parmi la myriade d’entreprises du même secteur en Bretagne. “ Quand nos concurrents louent des espaces dans des serveurs, nous, nous avons nos propres espaces. Notre particularité est de garder la main sur tout le système IT des entreprises. Nous avons une vision du château fort de la cybersécurité ”, explique Laurent Rouault, directeur commercial.
Fort de ces spécificités, le groupe permet de remettre les systèmes en état en l’espace de 24 heures après une attaque. Car pour les entreprises, “ la question n’est pas de savoir est-ce qu’elles vont connaître une cyberattaque mais quand elles vont en connaître une ”. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, le groupe va poursuivre ses recrutements. Ces projets devraient permettre au groupe d’atteindre un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros en 2023, contre 37 millions l’an passé.
S’implanter au plus près des entreprises
Blue s’arme pour faire face à la recrudescence de cyberattaques. Le spécialiste des solutions de cloud et de cybersécurité pour les entreprises double ses capacités de stockages avec la construction d’un data center à Nantes de près de 2000 m² , qui viendra compléter celui de Rennes, de la même capacité. L’ouverture de ce nouveau data center représente une étape clé dans la stratégie d’expansion de Blue, qui répond à la demande croissante de capacités de stockage sécurisées et fiables dans la région, tout en renforçant sa présence sur le marché national.
Un choix stratégique pour l’entreprise qui veut développer des “data center de proximité”. Blue veut en effet s’implanter au plus près des 2 500 PME, ETI et grands groupes qu’il héberge, tous secteurs confondus, dont le réseau Cerfrance, Giboire, ou encore Le Roy Logistique. Ce choix combiné au fait de maîtriser l’ensemble du système informatique permet à la PME bretonne d’être plus réactive en cas de cyberattaque.
Concrètement, le data center, qui devrait voir le jour en fin d’année 2024, a besoin de moins d’énergie pour refroidir ses machines, qui sont très énergivores. Résultat, “ la facture énergétique est divisée par deux ”.