La métropole rennaise fait partie des zones prioritaires dans le calendrier d’Orange pour le passage au tout fibre. « Rennes est la première grande ville à être concernée. Un des critères d’éligibilité est d’avoir un très bon taux de couverture fibre. À Rennes, il est de plus de 97 % », explique Éric Grand, directeur d’Orange Grand Ouest.
En mars 2025, fini le réseau cuivre utilisé pour l’ADSL et le téléphone fixe pour 15 000 foyers de l’hyper centre rennais, soit « environ un millier de lignes encore actives, tout opérateur confondu. » Les clients devront avoir migré vers des solutions alternatives, principalement la fibre optique.
Le reste de la ville sera débranché en janvier 2027. Cette transition concerne l’ensemble des habitants et entreprises de Rennes, quel que soit leur fournisseur d’accès internet. Orange, en tant que propriétaire du réseau, coordonne le processus avec les autres opérateurs pour assurer une migration en douceur.
En Bretagne, la ville de Brest connaîtra le même calendrier que Rennes. En Morbihan, dans les communes d’Arradon, Ploeren, Séné et Theix-Noyalo, l’arrêt est programmé le 31 janvier 2026. Pour les communes de Saint-Nolff, Sulniac et Treffléan, ce sera le 31 janvier 2027.
« Nous espérons être à l’équilibre »
Le démontage du réseau ne présente pas de complexité technique pour l’opérateur, si ce n’est celle d’organiser une filière de recyclage des câbles, sous haut contrôle pour éviter toute évaporation. »L’arrêt du cuivre n’est pas un programme d’investissement pour Orange, nous espérons que le recyclage des câbles financera l’opération, pour être à l’équilibre. La France est le premier pays en Europe à arrêter le réseau cuivre, une étape supplémentaire vers le passage au très haut débit pour tout le monde. »
LIRE AUSSI. Cybersécurité, Cloud, IA : les nouveaux moteurs d’Orange Business à Cesson-Sévigné