Ce qui rend la Bretagne si attractive, c’est d’abord la solidité de son écosystème agroalimentaire. « La filière est très constituée, avec de vrais actifs industriels, et un bon accès à la ressource agricole et maritime », souligne Annie Berthelot, directrice générale de Bretagne commerce international. La région est également vue comme une « terre d’innovation dans le domaine agricole », observe Sébastien Le Gall, professeur des Universités en stratégie et management, au sein de l’IAE Bretagne Sud, également directeur adjoint de l’IAE en charge de l’international et des relations Entreprises.
À cela s’ajoute une position géographique stratégique, aux portes du marché français et européen, qui permet aux investisseurs asiatiques de produire au plus près des zones de consommation.
À LIRE DANS CE DOSSIER :
Une région agroalimentaire déjà bien structurée
Les chiffres confirment cette dynamique : 22 % des investissements directs étrangers (IDE) en Bretagne concernent l’agroalimentaire, ce qui en fait le premier secteur d’accueil des capitaux internationaux dans la région. Si la part exacte des investissements en provenance d’Asie reste difficile à définir, treize entreprises bretonnes, dont certaines sont emblématiques – Cité Marine, Guyader Traiteur frais, Petit Navire ou encore Meralliance – ont attiré des investissements asiatiques majeurs dans l’agroalimentaire.

Si la part exacte des investissements en provenance d’Asie reste difficile à définir…