7J. Comment s’est effectué le rapprochement avec le groupe Pichet ?
Vincent Legendre. Naturellement. Nous regardions le sujet en nous disant que nous étions deux acteurs familiaux, en province, mais déjà identifiés à Paris et en association de valeurs.
7J. Ce projet a-t-il une envergure particulière pour vous ?
VL. L’appel d’offre était somme toute assez classique. En revanche, le contexte des JO et le montage sont tout sauf classiques. Il fallait avoir le courage de candidater. Nous avons acheté le terrain qui connaîtra deux phases de travaux. D’abord une livraison pour les JO, tout début 2024. Puis, les bâtiments nous seront restitués. Fin 2024, nous attaquerons les travaux de la phase dite « Héritage » pour transformer le site en quartier de vie et commercialiser les logements. Le portage financier est très important. Nous connaissions les règles, c’était à nous de faire les bons calculs et trouver les partenaires bancaires pour nous accompagner sur la durée.
7J. Peut-on espérer connaître les montants en jeu ? Une fourchette ?
VL. Nous ne communiquons pas sur ce sujet. D’autant plus que ce n’est pas comparable à d’autres projets. Il faudrait prendre en compte les montants prévisionnels de ventes réalisées en 2025, les indemnités du comité d’organisation des JO pour occuper les bâtiments, les travaux pour les transformer… Ce n’est pas un si grand projet que ça pour le groupe. Étalé sur quatre ans, le chiffre d’affaires a un poids tout relatif.
Groupe Legendre – Chiffres clés
930 M€ de chiffre d’affaires en 2022
2 300 collaborateurs
75 ans d’existence
3 métiers : construction, immobilier et énergie