« Grâce au travail des géomètres, nous allons pouvoir mieux protéger et mieux comprendre les ensembles mégalithiques de Carnac », se félicite Olivier Lepick, maire de Carnac et président de l’association Mégalithes de Carnac et des Rives du Morbihan. Des remerciements appuyés à toute une profession et notamment à David Nicolas, président du Conseil régional de l’Ordre des Géomètres experts. « En cette fin juin, nous sommes extrêmement heureux de ce partenariat noué avec l’association Mégalithes de Carnac et des Rives du Morbihan et des relevés que nos membres ont effectués bénévolement sur ce site exceptionnel », se réjouit le président.
Relevé numérique effectué sur le tumulus de Carnac ©DR
« Sans cette dimension, notre dossier n’aurait pas du tout la même valeur. »
Durant toute la journée du 21 juin, 25 géomètres-experts, munis de leurs instruments de mesures ultra-perfectionnés, ont sillonné une vingtaine de sites mégalithiques de Carnac allant du tumulus, au dolmen ou les menhirs. Résultat : des centaines de milliers de points de mesure qui aideront archéologues et chercheurs à visualiser virtuellement et analyser, de manière très fine, ce patrimoine d’un autre temps. « Notre profession pouvait apporter un plus significatif au dossier scientifique », dit David Nicolas. Et Olivier Lepicq de confirmer : « Sans cette dimension, notre dossier n’aurait pas du tout la même valeur. »
Relevé numérique effectué à l’intérieur du tumulus de Carnac ©DR
Les relevés des géomètres-experts appuieront, dans un premier temps, le dossier de candidature à l’Unesco et serviront de caution scientifique supplémentaire au jury. Mais ces millions de points digitaux seront également mis à disposition des scientifiques du monde entier et du public. Ces fichiers auront toute autorité puisqu’ils seront livrés et garantis par la profession. Au-delà de cet aspect scientifique, le Conseil de l’Ordre des géomètres-experts vise à devenir « la première institution française à mission. Nous avons des responsabilités sociétales et nous comptons bien les assumer, dit David Nicolas. Apporter notre aide à une meilleure connaissance de ce patrimoine mondial était pour nous une évidence. »
