L’économie maritime, ou blue economy, représente un terrain d’entente entre la Bretagne et le Portugal. Avec leurs expertises respectives dans l’aquaculture, l’agroalimentaire lié à l’industrie de la mer et l’éolien offshore, les deux régions « ont un potentiel de coopération important », introduit Laurent Marionnet, directeur général de la CCI luso-française à Lisbonne. Au Portugal, le développement des énergies renouvelables (70% d’utilisation) offre des perspectives. Plus limitées, des synergies dans l’agroalimentaire existent tout de même. Par exemple, l’entreprise bretonne Bridor a acquis, en 2022, Panidor, société portugaise de 500 collaborateurs spécialisée dans la fabrication de pains et viennoiseries. L’économie du numérique (4,6% du PIB portugais) est aussi un axe d’échange. Le patron du MV Group, Olivier Méril, annonçait, il y a six mois, l’ouverture d’une filiale portugaise.
Coût d’opération et niveau de formation
« Le Portugal bénéficie de coûts d’opération moins élevés que la France, estimés deux fois moins importants, en particulier en matière de salaires. Cependant, le pays ne doit plus être perçu comme une simple destination « low cost », mais comme un hub de start-up et d’innovation », introduit Laurent Marionnet. Après la crise…