Le marché de l’emploi se tend : les recrutements ralentissent, tandis que les candidatures continuent d’affluer. Faute de temps ou d’outils adaptés, de nombreux profils sont écartés trop vite.
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Hunel, fondée en 2021 à Rennes par Oscar Landry et Michael James Porter, remédie à ce « gaspillage » de talents. Une étude interne menée auprès de 45 agences d’intérim révèle que 40 % des candidatures refusées correspondent pourtant à d’autres offres en cours. Encore faut-il avoir les bons outils pour les repérer.
« Le vrai enjeu n’est plus seulement de trouver des candidats, mais de savoir réactiver ceux que l’on a déjà », résume Oscar Landry, cofondateur et CEO.
Revaloriser jusqu’à 10 % d’un vivier de candidatures existant
L’IA développée par Hunel – entraînée pendant deux ans auprès de 60 recruteurs – permettrait de revaloriser jusqu’à 10 % d’un vivier de candidatures existant. Connectée aux systèmes métiers (ATS, ERP, CRM), elle fonctionne comme un assistant intelligent, qui recommande des redéploiements pertinents en temps réel. Une avancée stratégique, quand on sait que réutiliser un candidat déjà connu permettrait de réduire de 38 % les coûts de recrutement, selon Staffing Industry Analysts.
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Intégrée depuis mars 2025 dans une vingtaine d’agences, la solution séduit par son impact immédiat. « Hunel agit comme un sixième sens pour les recruteurs : elle ne remplace pas leur jugement, mais leur permet de l’exercer plus souvent, sur les bons profils », termine Michael James Porter, CTO.
