À l’heure où la population mondiale croît à un rythme soutenu, où la question de la sécurité alimentaire se pose de manière accrue, où la dégradation de l’environnement pèse sur la qualité des produits agricoles… La spiruline pourrait représenter une solution immédiate à ces questions existentielles pour notre planète et ses habitants. Principalement en raison de ses vertus nutritives, son abondance et son rôle environnemental. Alors ? La spiruline, un produit miracle, un super aliment ? Marieg Capodano alias « Madame Spiruline » en est convaincue. Au point qu’elle vient d’inaugurer, sa première ferme d’élevage 100% eau de mer et a su mobiliser les fonds du plan de relance soutenu par l’État.
Un formidable piège à CO2
Extrêmement riche en nutriments, spirulina platensis ou maxima appartient à la famille des micro-algues bleues (cyanophicae) et vit dans les eaux chaudes semi-tropicales, peu profondes et saumâtres. En plus de ces innombrables propriétés (voir encadré ci-dessous), cette algue est un formidable absorbeur de CO2. « A l’hectare, la spiruline capte environ 40 tonnes de CO2 contre 10 tonnes pour une forêt, confirme Marieg. Dans notre ferme, nous multiplions ce taux par 5 à 10, car notre souche Spiru’Breizh est élevée à la verticale. » Décidément, « l’or vert m…