En 2024, La Banque de France a accompagné plus de 47 000 particuliers en Bretagne, sur des questions d’inclusion financière. Elle a aussi facilité l’accès aux démarches administratives en mettant en place le service en ligne « Mes demandes en ligne » pour le dépôt de dossiers de surendettement et chaque département breton dispose d’un Conseil départemental de l’inclusion financière (CDIF).
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Selon son enquête annuelle, le territoire breton a connu une augmentation de 13,3 % du nombre de dossiers de surendettement, avec 5 178 demandes déposées auprès des commissions compétentes. Cette hausse est plus marquée que la moyenne nationale (+10,8 %), bien que les chiffres restent inférieurs à ceux observés en 2019. Les taux de dépôt varient selon les départements : le Finistère enregistre 163 dossiers pour 100 000 habitants, tandis que les Côtes-d’Armor affichent un taux de 193 dossiers pour 100 000 habitants. En comparaison, la moyenne nationale est de 245 dossiers pour 100 000 habitants.
Les ménages surendettés en Bretagne cumulent ainsi un total de 153 millions d’euros de dettes, réparties entre 40 % de dettes à la consommation, 29 % de dettes immobilières et 31 % de charges courantes et autres dettes.
L’endettement médian, hors immobilier, s’élève à 16 168 euros, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 17 447 euros. Les dettes liées à l’immobilier sont néanmoins plus élevées dans la région que dans le reste de la France.
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Quant à l’effacement des dettes, en 2024, 41 millions d’euros ont été annulés, représentant 24,7 % du total des dettes des dossiers clos, un pourcentage légèrement inférieur à la moyenne nationale de 25,1 %. Le montant moyen effacé par dossier en Bretagne est de 18 955 euros, contre 19 728 euros au niveau national.