Ils seront 19 duos mixtes à s’élancer de Concarneau (29) le 20 avril 2025, en direction Saint-Barthélemy. La Transat Paprec, seule transatlantique disputée en double mixte sur des voiliers identiques – les Figaro Bénéteau 3 –, franchit un nouveau palier, avec un plateau presque doublé par rapport à 2023. Une dynamique qui s’explique autant par la qualité du défi sportif que par l’implication croissante de ses partenaires publics et privés.
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Depuis l’arrivée de Paprec comme partenaire titre, la course s’est structurée autour d’un principe inédit dans la course au large : l’obligation de constituer des équipages mixtes. Une contrainte devenue, en deux éditions, un levier d’émulation pour de jeunes navigatrices, désormais confrontées à un plateau relevé. Parmi les engagés : cinq nationalités représentées, sept skippers étrangers, et des profils qui naviguent entre Figaro, Imoca, Ocean Fifty ou Class40.
Le village de course ouvrira à Concarneau le 15 avril 2025.
En amont du départ, la Région Bretagne, la Ville et la CCI Finistère préparent cinq jours de festivités, dans une logique de valorisation économique du territoire. « La Transat Paprec participe à l’attractivité de la Cornouaille », rappelle Jean-François Garrec, président de la CCI, qui voit dans l’événement un levier de visibilité au service de la filière mer.
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De l’autre côté de l’Atlantique, la collectivité de Saint-Barthélemy investit également dans l’accueil de la course. Car au-delà de la ligne d’arrivée, c’est toute une chaîne de valeur – du tourisme à la logistique, en passant par la communication – qui se met en branle. Une transat sportive, oui, mais aussi un outil d’image et de rayonnement.