« lI y a une évolution des métiers, » indique François Coville, « notamment liée à la transition écologique, qui touche aujourd’hui tous les secteurs des TP :
- Les infrastructures de mobilité, avec par exemple les déplacements doux : vélo, transports publics, lignes de tram et de bus en site propre, etc.
- Ce sont aussi des questions d’énergie : parcs éoliens, smart grid, les solutions techniques de distribution d’énergie et de production.
- Les réseaux d’eau et assainissement : il faut garantir la qualité des eaux potables, qu’il faut capter et protéger. Il y a aussi la problématique des réseaux d’assainissement qui sont aujourd’hui poreux avec comme conséquence la pollution ! La remise en état de ce patrimoine est un travail énorme.
- Le développement des infrastructures de communication avec le déploiement de la Fibre par exemple.
Ces sujets actuels et d’avenir passent par les travaux publics !
On travaille aussi sur le côté vertueux de notre activité, avec moins d’impact sur l’environnement, l’amélioration de nos engins en termes de pollution, le recyclage des matériaux et déchets par exemple. »
Manque de projets publics
« On note le manque d’appels d’offres des collectivités territoriales, qui ont pourtant les moyens d’engager des travaux. Les entreprises TP sont réactives prêtes à répondre à la commande publique et privée. Le nombre d’appels d’offres de TP est en recul : – 18 % en février 2021 par rapport à février 2020. Or la commande publique représente 60 % de nos marchés. Tout cela est freiné, il y a des projets dans les cartons mais les cartons ont du mal à sortir des placards ! »
Points de Vigilance
« On commence à voir des problèmes d’approvisionnement en matières premières. Des acteurs mondiaux sont impactés par la crise, on perçoit une nette tendance inflationniste sur les matières comme l’acier, le cuivre, l’aluminium… Ces surcoûts vont peser sur nos résultats comptables. Autre problème, le Gazole Non Routier (GNR) : ce gazole utilisé pour nos engins, moins taxé que le carburant de voiture. On souhaite annuler la suppression du GNR prévue le 1er juillet prochain, car cela aussi serait lourd de conséquence sur la rentabilité de nos entreprises. Ce n’est pas pertinent actuellement. »
Site officiel de la FRTP Bretagne
En Ille-et-Vilaine :
Près de 154 entreprises – Plus de 4 500 salariés
15 826 Km de réseau routier, 331 Km de lignes ferroviaires, 18894 Km de réseaux d’eau potable, 8 643 Km de réseaux d’assainissement collectif, 326 stations de traitement des eaux usées, 12025 Km de lignes électriques HT, 32 installations éoliennes, 6 408 Km de canalisations de gaz moyenne pression, un réseau fibre en plein déploiement avec 48 % des logements et locaux couverts par celle-ci en 2020.