« J’ai passé un brevet de pilote à 17 ans, j’ai volé avant de conduire… C’est par le rêve et la passion de l’aviation que je suis arrivé à ce poste de direction ». Et de citer Antoine de Saint-Exupéry, « avec l’avion, nous avons appris la ligne droite ».
L’aviation, c’est une école de la rigueur, de l’anticipation. Car ce n’est pas la tête dans les nuages à 10 000 pieds d’altitude que l’on dirige les aéroports de Rennes et Dinard, comptabilisant 200 salariés -intérimaires compris, 950 000 passagers l’an passé, et un CA cumulé de 21 M€.
Originaire de Valenciennes dans le Nord, un DUT Transport et Logistique en poche, son premier poste dans les années 90 est dans l’aéropostale à Paris-Charles-de-Gaulle, chargé des opérations aériennes. Il part ensuite pour la compagnie TAT à Mulhouse, revient à Paris pour la compagnie AOM, puis chef d’escale à Sabena à Strasbourg, puis directeur adjoint chez Britt’Air en 1999 à Morlaix, où il passe 5 années… Il dirige ensuite l’aéroport de Limoges, part au Cambodge 2 ans à l’aéroport de Phnom Penh, avant de prendre en 2014 la direction des aéroports de Rennes et Dinard. Un poste qu’il va quitter ce 1 er avril 2020, pour diriger 4 petits aéroports aux Émirats arabes unis. « Il n’y a pas qu’une vie dans la vie ! Sur des métiers tellement exigeants, je crois qu’il faut du changement pour s’auto-générer ».
Un regret ? « Celui de ne pas être là pour le passage au million de passagers à Rennes. C’est un vrai cap dans un aéroport. Mais j’ai eu le plaisir d’amorcer la progression, et la satisfaction de me dire que c’est pour demain »
Le secteur de l’aviation a vécu des bouleversements extraordinaires ces dernières années. « C’est devenu un bien de consommation, on prend l’avion auj…