Couverture du journal du 29/08/2025 Le nouveau magazine

En Bretagne, un horizon économique assombri mais des lueurs d’espoir

Le bilan semestriel de la CCI Bretagne met en lumière les défis d’une économie régionale dégradée. Entre coûts énergétiques élevés et rentabilité en berne, les entreprises bretonnes font face à des vents contraires. Pourtant, des secteurs clés tracent la voie d’une relance possible.

La CCI Bretagne a dressé, lors de sa conférence de presse du 9 janvier 2025, à Rennes (35), un bilan de la conjoncture économique régionale. Sur la photo : Nathalie Barat-Vandamme, présidente du cluster Eden Bretagne et PDG d'Obsam ; Jean-Pierre Rivery, président de la CCI Bretagne et Benoît Leger, directeur général d'Obsam

La CCI Bretagne a dressé, lors de sa conférence de presse du 9 janvier 2025, à Rennes (35), un bilan de la conjoncture économique régionale. Sur la photo : Nathalie Barat-Vandamme, présidente du cluster Eden Bretagne et PDG d'Obsam ; Jean-Pierre Rivery, président de la CCI Bretagne et Benoît Leger, directeur général d'Obsam ©CCI Bretagne

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Bretagne a dressé, lors de sa conférence de presse du 9 janvier 2025, à Rennes (35), un bilan peu réjouissant de la conjoncture économique régionale. L’enquête semestrielle, menée auprès de 2 190 chefs d’entreprise, révèle une poursuite de la dégradation de l’activité, sur fond de tensions économiques et d’incertitudes structurelles.

Toutefois, des opportunités émergent, soutenues par l’innovation et les transitions écologiques.

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Une érosion continue

Depuis 2022, les indicateurs de performance des entreprises bretonnes affichent un déclin constant. Jean-Pierre Rivery, président de la CCI Bretagne, n’a pas caché son inquiétude : « La situation ne cesse de se détériorer, avec près de la moitié des entreprises ayant enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires au second semestre 2024. Nous atteignons des niveaux de fragilité que nous n’avions pas observés depuis la crise du Covid. »

Les causes de cette érosion sont multiples : une consommation des ménages en berne, une inflation persistante et des coûts énergétiques élevés. « Bien que l’inflation ait légèrement ralenti, les charges restent lourdes pou