2024 est l’année de la transition. Cela ne l’empêche nullement de garder un œil jaloux sur sa création. Bertrand Jacquet, 75 ans, cède la direction de ce domaine d’exception à sa fille Cécile (43 ans) et à son gendre Maxime (40 ans). « Je suis tombé dans l’hôtellerie-restauration quand j’étais petite, dit la nouvelle directrice de l’établissement pour expliquer sa vocation. C’est un domaine que j’aime énormément et que je connais sur le bout des doigts. Pour mon mari, c’est à peu près le même attachement. Il a débuté ici comme commis. Il est aujourd’hui maître cuisinier de France et chef d’un superbe restaurant gastronomique. » Une transmission familiale en douceur qui vise à faire prospérer une belle affaire : 6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, 58 salariés, 34 chambres, un restaurant gastronomique, 1 300 m2 de spa…
Le nouveau bar à coquillages jouxte la réception ©7J-DB
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La vue sur mer comme seul horizon
« Même si c’est une nouvelle vie pour l’établissement, mon mari et moi voulons perpétuer le travail de papa ! Il a réussi ici ce qu’il a fait à Sablé-sur-Sarthe (72) avec son trois étoiles, le Grand Hôtel de Solesmes. Nous sommes sur la même ligne et nous avons l’ambition de conserver son niveau de qualité et d’exigences, explique Cécile Jacquet-Nouail. Nous avons un emplacement unique, auquel nous sommes très attachés et que nous souhaitons partager avec notre fidèle clientèle. »
1 300 m2 d’espace bien-être avec spa, hamam, sauna, piscine et dix cabines de massage ©7J-DB
Effectivement, 300 mètres de façade maritime privée, quel atout ! Une position parfaitement valorisée puisque les 34 chambres, dont huit suites, ont vue sur mer. Les clients du restaurant bénéficient du même traitement de faveur. Pas un des 80 couverts n’échappe à une vue marine dégagée, protégée des embruns par de larges baies vitrées. Les conditions parfaites pour déguster un homard rôti au four accompagné de vins exclusivement français. Les deux sommeliers proposent même des vins de Sarzeau (à boire avec modération).
L’attachement très fort des clients
« Nous avons perdu notre étoile durant la période du Covid mais nous travaillons chaque jour pour conserver le même niveau d’exigences, confie Cécile Jacquet. Quoi qu’il en soit, notre objectif n’est pas la distinction mais la satisfaction de nos hôtes. D’ailleurs, quand Michelin nous a supprimé notre étoile, nos clients ont fait part de leur réprobation directement à l’éditeur du guide… »
La mer comme seul horizon ©7J-DB
À la Rochevilaine, les clients s’approprient totalement le lieu en toute décontraction. Le lâcher prise est la raison principale pour laquelle ils y séjournent. Se détendre dans le premier spa marin français, profiter des piscines extérieure et intérieure, du sauna, du hammam, des salles de repos et de fitness, de la tisanerie et des dix cabines de massages. Avec quelques exclusivités, comme le massage phénicien : une table chauffante, un matelas d’herbes fraîches bio, un massage englobant à l’huile « divine ».
La cabine dédiée au massage phénicien ©7J-DB
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Maintenir un haut niveau d’exigences
En coulisse, la décontraction n’est pas de mise pour rester à la hauteur des attentes. « Nous avons déjà rénové les trois salles du restaurant deux fois, précise Cécile Jacquet. Et, chaque année, nous investissons entre 300 000 et 500 000 euros pour refaire ou repenser certaines suites, les lieux de relaxation, les espaces communs. Récemment, nous avons aussi créé un bar à coquillages ouvert aux non-résidents. C’est un travail de fond ininterrompu qui doit rester invisible à la clientèle. »
La pointe de Pen Lan entre Vilaine et océan ©DR
Discrétion et confort sont les figures de proue de l’établissement. Et pour mieux contenter le client, quoi de mieux que de lui proposer quatre formules de petit-déjeuner à table et une vue exceptionnelle ? La presqu’île du bien-être porte bien son nom.
