Si le cantonnement de cette troupe des 125 dirigeants bretilliens était à Sofia, la capitale, des déplacements au-delà des collines enserrant la ville étaient organisés, notamment dans la région de Plovdiv, ou les industriels investissent et construisent des usines, attirés par une fiscalité et un coût de la main-d’œuvre avantageux.
Les plus hauts représentants de l’état bulgare ont souhaité accueillir cette délégation de « patrons français » : Premier ministre, vice-présidente, ministres de l’Industrie et de l’Énergie, ambassadeur, députés… Cela montre, s’il le fallait, que les attentes sont énormes en termes d’investissement et de développement de ce pays balkanique de 6,5 millions d’habitants, le plus pauvre de l’Union européenne. –> Lire l’article ici
Dix visites d’entreprises dans les secteurs de l’aéronautique, de l’énergie, de la robotique, de l’agroalimentaire. Notons, par exemple une visite chez un fournisseur français de Airbus et Boeing (Latécoère), un géant de la biscuiterie et chocolaterie industrielle (Mondelèz), un sous-traitant de textile haut de gamme (pour Sandro, The Kooples et autre Sézane), ou encore un fabriquant de protéine à base d’insectes (Nasekomo). –> Lire l’article ici
Eric Challan Belval, à propos des rencontres internationales du Medef 35
« C’est l’occasion de découvrir un pays et une économie, avec d’autres systèmes concernant les taxes, le social, le juridique. C’est s’inspirer (ou pas !) des pratiques perçues lors des visites d’entreprises, c’est rencontrer des fournisseurs ou partenaires lors de rendez-vous BtoB. Et c’est aussi un moment de convivialité très fort entre chefs d’entreprise, forcément, passer 3 jours ensemble cela créé du lien ! Nous sommes le seul Medef de France à organiser un tel voyage.
La Bulgarie : « C’est la première fois que l’on a un accueil diplomatique de ce niveau ! Ce pays est en train de se détacher de la Russie, compte une frontière importante avec la Turquie, géopolitiquement c’est très intéressant, avec la conception d’une Europe dans laquelle les pays doivent faire front ensemble.
Côté business : « Il est trop tôt, j’ai juste eu quelques retours positifs, deux personnes réfléchissent à la possibilité d’implanter un site de production ici. Réciproquement, un Bulgare m’a indiqué chercher un fournisseur, un autre le déploiement d’une franchise en France et donc pourquoi pas en Bretagne… on ne sait pas tout, tout de suite, au lendemain du voyage. »
