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Le groupe Richemont mise sur les horlogers rennais

Des représentants du groupe Richemont, troisième groupe mondial du secteur du luxe, ont rencontré les élèves de la section horlogerie du lycée Jean Jaurès de Rennes. En venant, les cadres du service RH et du service client de l’entreprise espèrent attirer des profils de cette filière réputée pour étoffer leurs effectifs.

Les horlogers en formation au lycée Jean Jaurès de Rennes. ©SB-7J

Les horlogers en formation au lycée Jean Jaurès de Rennes. ©SB-7J

Rien ne laisse penser que derrière l’austère architecture des années 1950 du lycée Jean Jaurès, se cache une pépite, une filière d’excellence courtisée par les grands noms du luxe. Pourtant ce matin du 21 mars, c’est bien le groupe Richemont qui vient à la rencontre des élèves de la filière horlogerie de l’établissement. Car le mastodonte au 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires a bien l’intention de recruter des horlogers fraîchement sortis du lycée rennais pour ses ateliers. Et en premier lieu pour l’atelier de réparation et révision parisien qui œuvre en France pour la dizaine de marques horlogères du groupe : IWC, Panerai, Vacheron Constantin, Cartier… Une quarantaine de jeunes assiste à la présentation des responsables de Richemont, arrivés spécialement de Paris pour l’occasion.

Objectif du groupe Richemont : recruter.

Une formation d’excellence

Une équipe du groupe Richemont est venue rencontrer les élèves horlogers. ©SB-7J

Une équipe du groupe Richemont est venue rencontrer les élèves horlogers. ©SB-7J

« Je suis toujours très heureuse de venir à Rennes pour présenter nos métiers et nos produits, car c’est un moment de partage important », lance en introduction Emmanuelle Aboulker, directrice du service client de la filiale française du groupe. Un engouement confirmé par Geoffroy de Pontbriand, responsable RH : « La filière horlogerie du lycée est une excellente école. Nous sommes une industrie de niche et nous avons besoin d’horlogers très bien formés. »
La section abrite quatre niveaux, du CAP au Diplôme National des Métiers d’Art et du Design en passant par le Brevet des Métiers d’Art et le fameux Certificat de Qualification Professionnelle, cible particulièrement appréciée des recruteurs de la Haute Horlogerie. « Nous sommes le seul lycée en France à le proposer », insiste Hervé Josse, directeur délégué aux formations du lycée.

« La filière horlogerie du lycée est une excellente école. Nous sommes une industrie de niche et nous avons besoin d’horlogers très bien formés », Geoffroy de Pontbriand, responsable RH chez Richemont France

Job dating et échanges avec un chef d’atelier de 30 ans d’expérience

Richemont ne ménage pas ses efforts : vidéo promotionnelle, mise en avant des métiers et des axes stratégiques (innovation, développement durable…). Un job dating suit la prise de parole. Chaque élève profite d’un entretien rapide pour déposer son CV et faire part de ses aspirations. « Si vous êtes ouverts à une mobilité à l’étranger ou si vous êtes intéressés par une expérience d’horloger en boutique, dites-le. Il y a 3 CDD à pourvoir à Paris, mais j’ai également connaissance de postes ouverts en Allemagne et en Suisse. Pour les autres pays, je vous mettrai en relation avec le directeur du service client local », précise Emmanuelle Aboulker qui dirige 100 personnes, dont 54 horlogers en France.
Cerise sur le gâteau : la présence de Fabrice Georges. Aujourd’hui chef d’atelier pour la filiale française, il a rejoint Richemont il y a 25 ans, après avoir fait ses armes chez Rolex. L’horloger expérimenté intervient directement dans les classes répondant aux questions, précises et nombreuses, de ceux qui espèrent un jour lui emboîter le pas.

Fabrice Georges répond aux questions des futurs horlogers. ©SB-7J

Fabrice Georges répond aux questions des futurs horlogers. ©SB-7J

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