« En 2024, nous allons atteindre les objectifs fixés, avec un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros, dit Mathurin Ballay, directeur d’Edifiz. En allant bien au-delà du simple métier de promoteur, nous arrivons à séduire de plus en plus de professionnels. C’est pour cette raison que nous tablons sur un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2025. » En sept ans, l’entreprise de neuf salariés affiche la construction de plus de 14 000 m2 de bâtiments tertiaires dans des villages d’entreprises et une centaine d’entreprises installées.
Optimisation du foncier et mise en relation
Mathurin Ballay, ancien agent immobilier à Cap Transactions, a créé sa propre marque pour accompagner les entreprises comme il l’entend. « Quand on conçoit un village d’entreprises, on fait bien sûr très attention à l’optimisation du foncier, aux matériaux employés et à la gestion des volumes, mais aussi à l’intégration des utilisateurs dans ces nouveaux espaces, explique-t-il. Nous imaginons nos projets en fonction de la synergie qu’ils vont générer, des réseaux qu’ils vont construire ou renforcer… » La société propose, en même temps que les murs, une messagerie instantanée et un annuaire d’entreprises.
Le promoteur porte également un soin particulier à l’esthétique et à la qualité environnementale des locaux, gage de visibilité et pour la stratégie RSE des TPE et PME qui s’y installent.
Un projet à Betton (35) avec Giboire
Après des programmes près de Lorient, Vannes et Quimper, Edifiz fait un premier pas en Ille-et-Vilaine pour son sixième projet de village d’entreprises. « Nos futurs programmes seront dotés d’une place centrale, avec bureaux et salles de réunion favorisant les rencontres, détaille Mathurin Ballay. Ce concept a plu au groupe Giboire pour le projet à Betton. » Edifiz se concentre sur la création du village et Giboire la commercialisation : 4 480 m2 divisibles, à la vente, permettant d’accueillir 38 entreprises et ce, dès le premier semestre 2026.
Le projet de village d’entreprises de Betton commercialisé par le groupe Giboire ©Epsilon3D
De plus en plus d’investisseurs privés dans l’immobilier d’entreprise
Edifiz évolue dans un domaine qui connaît des bouleversements, avec la rareté du foncier (loi ZAN) et les contraintes liées au réemploi. « Dans tous les cas, nous étudions la possibilité d’optimiser l’existant, mais il est souvent nécessaire de déconstruire et de dépolluer, » confie Mathurin Ballay. Une démarche que semblent apprécier les clients. Et pas seulement les entreprises. « De plus en plus de privés décident d’investir dans les locaux d’entreprises, car c’est plus simple juridiquement et il y a une meilleure stabilité des locataires. »
