À l’origine d’Artefacto, une idée simple en apparence : aider à visualiser des projets encore inexistants. Architecte de formation, Valérie Cottereau se spécialise dès les débuts dans la visualisation architecturale, un domaine encore peu exploité il y a 25 ans. Son premier grand coup est la modélisation en 3D de la première ligne du métro de Rennes, qui permet à la ville de tester et d’optimiser le tracé et les équipements du métro, alors en phase de conception, avant son inauguration en 2002.

©Studio Carlito
Cette capacité à rendre visible l’invisible devient rapidement la signature d’Artefacto. L’entreprise, qui emploie 22 salariés, se positionne comme experte dans la création d’outils de communication en 3D et en réalité augmentée pour des projets en cours de développement, se développant sous forme de logiciel Saas.
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Quelle différence entre réalité virtuelle et réalité augmentée ?
La réalité virtuelle plonge complètement l’utilisateur dans un environnement numérique complètement synthétique, alors que la réalité augmentée superpose des éléments virtuels sur le monde réel.
Leviers de croissance : les énergies renouvelables
Aujourd’hui, avec la montée en puissance des énergies renouvelables, l’entreprise rennaise répond à une demande croissante de visualisation pour des projets tels que l’installation de panneaux photovoltaïques ou de parcs éoliens, notamment dans le cadre des études d’impact. Les outils de réalité augmentée permettent, par exemple, de simuler l’ombre portée par les panneaux solaires ou de paramétrer la hauteur et la configuration des éoliennes avant leur implantation.
Cette approche a déjà trouvé un écho auprès de grands acteurs du secteur des infrastructures environnementales, comme Paprec et Veolia. Ces derniers font appel à Artefacto pour les aider à visualiser leurs projets dans le cadre d’appels d’offres, où la capacité à représenter virtuellement des solutions techniques devient un atout déc…