Durable, artisanale et digitale native
Ethique, durable, fait main. Teddy et Guillaume Chevalier possèdent le même patronyme et les mêmes valeurs. Les deux amis se sont rencontrés il y a deux ans lors d’un pro- gramme entrepreneurial nommé Explore – Le Shift. Guillaume accompagnait alors l’émergence et la structuration de projets entrepreneuriaux et Teddy bénéficiait de ses conseils.
Teddy Chevalier vient de la joaillerie. Il crée« L’atelier Joaillerie » en 2012 avec sa compagne Clémentine, créatrice issue des écoles Boulle et du Louvre. En 2018, il ambitionne de faire évoluer son modèle d’entreprise et cherche de nouvelles idées.De sa rencontre avec Guillaume et de leurs nombreux échanges est né Breidal. Le concept ?« Faire entrer la joaillerie dans le XXIe siècle avec une marque moderne et proche de ses clients, qui vend en direct des bijoux fabriqués artisanalement, en France, et au prix juste ».
« La mode passe, le style reste » Yves Saint-Laurent
Breidal se positionne sur les bijoux offerts lors de moments clés de la vie : fiançailles, mariage, naissances, anniversaires. Ils sont imaginés dans cette optique et conçu pour vivre à travers les modes qui passent. Chez Breidal, on conçoit, on fabrique et on distribue soi-même les bijoux. Ces économies d’échelle permettent à la marque de proposer une joaillerie abordable. La relation avec le client fait également partie de l’ADN Breidal « Pour nous, il est indispensable que nos clients comprennent ce qu’ils achètent. Comment est composé le prix, quel métal choisir et pourquoi », explique Guillaume Chevalier.
Pas de Blood Diamond
Le message des fondateurs est clair « Il n’est pas acceptable qu’un objet avec une symbolique aussi forte puisse avoir un impact si négatif ». Les Blood Diamond qui financent les conflits armés en Afrique ou l’ajout de mercure lors de l’extraction de l’or sont des pratiques qui ne doivent plus avoir leur place dans le monde de la joaillerie. « Chez Breidal, nous ne sommes pas naïfs, nous savons qu’il reste beaucoup à faire pour avoir moins d’impact sur l’environnement, de meilleures conditions de travail et une meilleure répartition de la valeur tout au long de la chaîne, mais nous sommes prêts à relever le challenge étape par étape », précise Guillaume Chevalier. Aujourd’hui l’entreprise travaille avec de l’or recyclé en France, ainsi que des diamants certifiés par le processus de Kimberley.
Une marque Digital native
Les fondateurs de Breidal ont fait le choix de proposer leurs bijoux sur le site web breidal.com. L’expérience clients est pensée pour faciliter au maximum le processus de choix et de personnalisation. Des pop-up store sont également organisés pour faire connaître la marque. À 3 ans Breidal espère réaliser un chiffre d’affaires d’un million d’euros. Rappelons que le secteur de l’horlogerie, bijouterie joaillerie a réalisé 5,5 milliards de ventes en France en 2018.