Depuis sa création en 2012, l’Institut de recherche technologique (IRT) b<>com permet à des industriels et des chercheurs, issus du monde académique, de travailler de concert pour lever des verrous technologiques rencontrés par les entreprises. « Nous sommes au service des besoins industriels avec un transfert rapide sur le marché des développements « , indique Emmanuelle Garnaud-Gamache, directrice générale de l’IRT rennais. Aboutissement de plusieurs mois de discussions, l’intégration d’Ateme au tour de table de la vingtaine de membres investisseurs de l’institut doit permettre au champion français des solutions de compression et de diffusion vidéo de développer des solutions vidéos optimisées et plus frugales en matière énergétique.
Réduire le risque
Dans ce projet qui doit durer trois ans, deux à trois collaborateurs de chez Ateme seront mis à disposition à temps plein ou à mi-temps. Au total, une vingtaine de professionnels – chercheurs et autres industriels – devraient être amenés à plancher sur le besoin d’Ateme. « Nous avons besoin d’une force de frappe supplémentaire pour travailler sur de nouveau formats vidéos et de nouvelles solutions », explique Frédéric Pasquier, directeur R&D d’Ateme. L’ingénieur se réjouit « d’une belle collaboration qui permet d’enlever du risque et de décentraliser la question de la propriété industrielle qui est gérée par l’institut de recherche ».
L’IRT veut augmenter ses membres industriels
Cette alliance est une pierre supplémentaire à la consolidation de la présence d’Ateme à Rennes, où l’entreprise est implantée depuis 2015. Ateme a consacré environ un million d’euros à l’agrandissement et la rénovation de ses locaux rennais, inaugurés en juin, doublant ainsi la surface de 1 100 m² à 2 300 m². L’entreprise continue sa dynamique de croissance, affichant un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros, en augmentation de 12 %, réalisé à 90 % à l’international. L’entreprise compte désormais 580 employés, dont près de 200 à Rennes, où 70 % des équipes R&D sont basées.
Quant à l’IRT, sa directrice générale espère bien gonfler encore les rangs de ses membres d’ici au début 2025, en s’ouvrant à de nouvelles filières comme l’éolien et l’agroalimentaire, et en attirant davantage de PME et ETI.